Divine Liturgie
18 avril 2021, 11 heures
5e Dimanche du Carême
Dimanche de sainte Marie l’Égyptienne
Les inscriptions pour la liturgie du dimanche 18 avril à Verdun à 11 heures du matin sont ouvertes pour un maximum de 25 personnes.
Pour vous inscrire il suffit d’écrire:
« Je souhaite m’inscrire pour la liturgie du 18 avril 2021 ».
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Les Mères spirituelles: Vie de sainte Marie L’Égyptienne
https://www.pagesorthodoxes.net/saints/meres-spirituelles/marie-egyptienne.htm
Émission Orthodoxie par Alexis Chryssostalis, France culture
Vie de Sainte Marie l’Égyptienne
Entrevue avec Père Syméon, monastère Saint-Silouane
Synaxaire, Triode de Carême, Diaconie Apostolique 1993
Ce cinquième dimanche de Carême, nous faisons mémoire de notre vénérable Mère Marie l’Égyptienne.
L’âme quitte une chair jusqu’à l’os amaigrie :
terre, couvre les os, ces restes de Marie.
À l’âge de douze ans, elle s’échappa de chez ses parents et partit pour Alexandrie, où elle vécut dix-sept ans dans la débauche. Ensuite, mue par la curiosité, elle s’embarqua avec de nombreux pèlerins pour Jérusalem, afin d’assister à l’Exaltation de la vénérable Croix. Mais là, elle s’adonna à toute sorte de licence et entraîna beaucoup d’hommes dans le gouffre de perdition. Voulant entrer à l’église, le jour où l’on exaltait la Croix, elle éprouva trois ou quatre fois une puissance invisible qui l’empêchait d’entrer, alors que la foule pouvait pénétrer sans obstacle. Elle en eut le cœur meurtri et décida de changer de vie, afin de trouver grâce auprès de Dieu par la pénitence. Alors, retournant vers l’église, elle y put entrer sans difficulté. S’étant prosternée devant la vénérable Croix, le jour même elle quitta Jérusalem, traversa le Jourdain et pénétra au cœur du désert. Pendant quarante-sept ans, elle y mena une vie très austère, une existence surhumaine, seule à seul avec Dieu dans la prière. Vers la fin de sa vie, elle rencontra un ermite du nom de Zosime et, lui ayant raconté sa vie depuis le début, elle le pria de lui porter les Saints Mystères pour y communier ; ce qu’il fit l’année suivante, le Jeudi Saint. Revenu l’année d’après, Zosime la trouva morte, étendue sur la terre ; près d’elle une inscription disait : « Abba Zosime, enterre ici le corps de la pauvre Marie. Je suis morte le jour où j’ai communié aux Saints Mystères. Prie pour moi. » Sa mort advint en 378 [vers 430 selon d’autres].
La mémoire de la Sainte Anachorète, qui est célébrée le 1er avril, a trouvé place également en ce dimanche, à l’approche de la fin du Carême, pour inciter à la pénitence les négligents et les pécheurs, grâce à l’exemple de la Sainte fêtée.